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Suite Izambard

Suite en hypercentre lumineuse et au calme

Appartement pour 6 personnes, la suite Izambard se situe à quelques mètres de la place Ducale, avec une vue sur le musée d’Arthur Rimbaud. Il est équipé de meubles design et dispose de tout le confort moderne.

  • La suite Izambard dispose d’internet haut débit avec Wi-Fi.
  • Le linge de maison est fourni: serviettes, draps, housses de couette.
  • Les lits sont faits pour votre plus grand confort.
  • Un lit bébé est disponible.
à partir de
115 €

Les avis
sur la suite

Équipements

Cuisine

four,
plaques induction,
hotte,
lave-vaisselle,
grille-pains,
machine Nespresso,
bouilloire,
table avec chaises,
lave-linge,
sèche-linge,
frigo avec congélateur,
cafetière filtre

Salle de bains

baignoire,
sèche-serviettes,
douche,
double vasque

Salon / Séjour

chaises,
table à manger pour 6 personnes,
canapé,
fauteuil,
TV écran plat,
table à manger pour 4 personnes

Internet

Une connexion Wi-Fi est disponible dans tout l’appartement gratuitement
RS
Patrimoine

À propos de
Izambard

Charleville, le 2 novembre 1870.

Monsieur,

— À vous seul ceci. —

Je suis rentré à Charleville un jour après vous avoir quitté. Ma mère m’a reçu, et je — suis là... tout à fait oisif. Ma mère ne me mettrait en pension qu’en Janvier 71.

Eh bien ! j’ai tenu ma promesse.

Je meurs, je me décompose dans la platitude, dans la mauvaiseté, dans la grisaille. Que voulez-vous, je m’entête affreusement à adorer la liberté libre, et... un tas de choses que « ça fait pitié », n’est-ce pas ? — Je devais repartir aujourd’hui même ; je le pouvais : j’étais vêtu de neuf, j’aurais vendu ma montre, et vive la liberté ! — Donc je suis resté ! je suis resté ! — et je voudrai repartir encore bien des fois. — Allons, chapeau, capote, les deux poings dans les poches, et sortons ! — Mais je resterai, je resterai. Je n’ai pas promis cela. Mais je le ferai pour mériter votre affection : vous me l’avez dit. Je la mériterai.

La reconnaissance que je vous ai, je ne saurais pas vous l’exprimer aujourd’hui plus que l’autre jour. Je vous la prouverai. Il s’agirait de faire quelque chose pour vous, que je mourrais pour le faire, — je vous en donne ma parole. — J’ai encore un tas de choses à dire...

Ce « sans-cœur » de A.Rimbaud.

Charleville, le 2 novembre 1870.

Monsieur,

— À vous seul ceci. —

Je suis rentré à Charleville un jour après vous avoir quitté. Ma mère m’a reçu, et je — suis là... tout à fait oisif. Ma mère ne me mettrait en pension qu’en Janvier 71.

Eh bien ! j’ai tenu ma promesse.

Je meurs, je me décompose dans la platitude, dans la mauvaiseté, dans la grisaille. Que voulez-vous, je m’entête affreusement à adorer la liberté libre, et... un tas de choses que « ça fait pitié », n’est-ce pas ? — Je devais repartir aujourd’hui même ; je le pouvais : j’étais vêtu de neuf, j’aurais vendu ma montre, et vive la liberté ! — Donc je suis resté ! je suis resté ! — et je voudrai repartir encore bien des fois. — Allons, chapeau, capote, les deux poings dans les poches, et sortons ! — Mais je resterai, je resterai. Je n’ai pas promis cela. Mais je le ferai pour mériter votre affection : vous me l’avez dit. Je la mériterai.

La reconnaissance que je vous ai, je ne saurais pas vous l’exprimer aujourd’hui plus que l’autre jour. Je vous la prouverai. Il s’agirait de faire quelque chose pour vous, que je mourrais pour le faire, — je vous en donne ma parole. — J’ai encore un tas de choses à dire...

Ce « sans-cœur » de A.Rimbaud.

Réservez la
Suite Izambard